« Gérer mieux » cela veut dire que
- nous avons bien évidemment une grande ambition pour Braine-l’Alleud et pour les Brainoises et les Brainois
- nous avons une équipe capable non seulement d’avoir des idées nouvelles, ce qui peut paraître facile, mais également capable de les mettre en oeuvre, ce qui l’est déjà beaucoup moins, mais nous avons ces ressources-là en termes d’expertise et d’expérience
- nous avons des propositions dans tous les domaines, nous voyons chacune des ces propositions comme des possibilités de “faire mieux” (on ne se présente au suffrage pour faire moins bien).
Mais si on retourne au coeur de ce qu’est la gestion, je pense que “gérer mieux” peut se décliner sur trois plans :
- mieux investir
- mieux anticiper
- mieux écouter.
Mieux investir
Nous maintiendrons le niveau de l’impôt communal au plus bas, nous travaillerons donc dans une « enveloppe fermée ».
Nous utiliserons donc la capacité d’investissement sur fonds propres avec discernement; cela veut dire : pas de dépenses tape à l’oeil ou complaisantes, pour faire plaisir.
Nous chasserons les subsides sans négliger aucun secteur. Je ne suis pas certains qu’aujourd’hui on aille chercher tout ce qui est possible dans le domaine du social ou de la culture, par exemple.
Mieux anticiper
Nous commencerons par un audit de la gestion communale passée pour voir exactement où on en est financièrement.
Sur les grandes thématiques complexes, qui se travaillent sur le moyen à long terme, comme la mobilité, l’urbanisme, l’environnement, nous travaillerons avec des experts pour structurer notre action sur plusieurs années; en prévoyant des évaluations régulières et indépendantes.
Nous prendrons aussi à bras le corps les questions stratégiques qui portent des enjeux vitaux. Ces questions qu’on a tendance à toujours reporter parce que c’est vraiment compliqué. Je pense au vieillissement de la population, à la pression démographique due à notre proximité avec Bruxelles, à la transition énergétique.
Mieux écouter
Mieux écouter, j’oserais dire que cela commence par mieux communiquer, de manière que tout le monde soit au même niveau d’information.
À ce sujet, nous aurons une obsession : la transparence la plus totale; et avec pédagogie car c’est très important de rendre l’information compréhensible, accessible à toutes et tous.
Mieux écouter et plus écouter : nous aurons une culture de la concertation, de l’écoute des points de vues différents. Quelque que soit le sujet, nous voulons que les riverains, les associations, les entreprises, les écoles, selon les sujets bien sûr, soient consultés, écoutés et entendus.
Et enfin, nous allons mettre en route le vaste chantier de la participation des habitants aux décisions qui les concernent, ce qu’on appelle la participation citoyenne.
Participation citoyenne
Comment va-t-on faire cela ?
En commençant par la proximité : les comités de quartier. En les encourageant à se créer et à se développer mais en respectant leur autonomie, pas question de les « téléguider », cela ne marcherait pas.
Ensuite en faisant jouer à plein les comités et conseils existants pour des publics spécifiques : le conseil des aînés, le conseil des enfants. On ajoutera un nouveau conseil : le Conseil de la jeunesse pour les jeunes de 12 à 18 ans. Et on créera peut-être aussi quelque chose pour la tranche d’âge suivante : pour les jeunes à partir de 18 ans.
Et enfin nous allons installer des assemblées citoyennes, composées d’ahbitantes et d’habitants tirés au sort mais volontaires (on n’obligera personne !). Ce tirage au sort sera organisé de manière à assurer une représentativité fidèle de la population brainoise en termes de genre, d’âge, de situation professionnelle.
On aura deux formules d’assemblées citoyennes :
- des conseils adhoc pour des sujets particuliers, à durée limitée (une à trois réunions), pour répondre à une question
- et un conseil permanent, qui se renouvellera en partie chaque année et qui nous servira d’interlocuteur pour avoir le sentiment et les idées des habitants mais qui pourra aussi se saisir lui-même, de sa propre initiative, de sujets que ses membres jugeront importants et voudront mettre à l’agenda du Collège communal et du Conseil communal.